Dans les environs de Bomarzo, dans le Latium (photo : Joseph Rabie)

Faire biorégion ?

Pour AMBRE1, la figure de la biorégion est à concevoir comme une région en devenir, fondée sur ses qualités territoriales intrinsèques visibles ou méconnues2. Aujourd’hui, par rapport aux divisions régionales en place, la biorégion se présente comme une espèce de contre-région. À l’instar d’un contre-projet, il s’agit de proposer un dessein alternatif, en adéquation avec les crises climatiques, environnementales et sociales. Il y a urgence.

Ce que la biorégion augure est fortement éloigné des modalités actuelles de faire, alors en empruntant un chemin d’ouverture qui dévoile et articule d’autres modes de faire, nous pouvons espérer faire jaillir les conditions d’une naissance. AMBRE assume pleinement son rôle d’instrument de déstabilisation politique des phénomènes en place pour répondre à la nécessité des terrestres.

Pour avancer, nous avons esquissé une série de ressorts caractérisant le projet de ménagement biorégional, esquissant les cadres professionnels, politiques et philosophiques servant à guider l’action d’AMBRE. Ce corpus mouvant est amené à évoluer et se consolider au gré de nos expérimentations sur le terrain.

1. Un milieu unitaire

La biorégion est fondée sur une aire géographique circonscrite et la manière dont il est habité. La biorégion n’existe pas encore dans la nomenclature territoriale normée actuelle. Les régions françaises sont définies par des délimitations administratives, plus ou moins arbitraires, récemment redistribuées selon un raisonnement bureaucratique et budgétaire. Cette délimitation s’inscrit parfois en faux dans la réalité de la géographie locale. Résultat : les territoires sont devenus des amalgames d’usages, et de représentations. L’Occitanie, par exemple,  arrange ensemble des milieux complètement dissemblables, fait de portions des Pyrénées, Massif central, mer Méditerranée, vallées de la Garonne et de l’Aude (juste pour nommer les principales). Chacune de ces aires géographiques pourrait être considérées comme des biorégions à part entière, fondées sur la cohérence écosystémique du milieu, ses composants, ses espaces et temporalités jusqu’à ses gestes culturels.

L’enquête territoriale

Aborder la biorégion comme objet territorial désirable, nécessite de l’étudier en termes de milieu : comment se divise-t-elle en sous-ensembles, avec quelles complémentarités ou fractures entre eux ? Est-ce que ce territoire fait partie d’un ensemble dont certaines caractéristiques sont partagées au-delà de ses limites ? Notre travail se constituera autour d’enquêtes participatives sur les profondes considérations géohistoriques, géomorphologiques, biologiques et hydrographiques, afin de valoriser les identités et les singularités du territoire dans leurs échelles moindres et dans leurs grandes interactions. L’emprise humaine située sur ce territoire particulier sera étudiée, en termes d’habitat, de culture, d’activités de production actuelles, traditionnelles, voire oubliées. Les déprédations et dégradations dont les humains sont responsables seront mises en exergue en vue de leur guérison.

2. La coévolution

Nous posons la notion de coévolution comme rempart contre le modèle de développement anthropocentrique déséquilibré, marqué par l’urbanisation et l’industrialisation massive, l’agriculture intensive, la destruction de la biodiversité. L’architecte florentin, Alberto Magnaghi, a déjà énoncé cette notion, parlant « des processus de coévolution synergique entre établissement humain, milieu et histoire, fondés sur la croissance d’une conscience de la valeur novatrice, pour les générations futures, de l’immense patrimoine territorial dont nous avons hérité... »3. Nous nous attellerons à cette mission, recherchant à valoriser et donner à voir la coévolution des mondes et des disciplines.

La coévolution de la nature et de la culture

« Se réconcilier avec la nature » ne signifie pas rechercher la « nature originelle », ce qui impliquerait la volonté de purger de la Terre, les effets de l’action de l’homme – un tel projet exigerait l’élimination de l’homme lui-même ! L’effet radical de l’homme sur les éléments naturels est inéluctable, étant donné notre état d’homo faber transformateur, situé au sommet de la chaîne alimentaire. La coévolution implique, elle, le renversement même des termes de développement : au lieu de rechercher la domination à travers l’exploitation effrénée, il s’agit de transformer notre prise sur le territoire en un apprivoisement. Basée sur le partage et une multivision des natures-cultures, elle s’inscrit dans une évolution commune4. Créer les conditions où nos actions s’engagent avec l’évolution de l’ensemble des acteurs en présence, en respectant le bien-être commun signifie , en somme, apprendre à réhabiter les lieux5.

3. La fabrique de l’urbain agricole

Penser la biorégion c’est désaliéner la rupture que la modernité a fait régner entre monde urbain et monde agricole. Le modèle productiviste de l’agriculture industrielle, encensé pour sa rentabilité et sa surabondance, se fait au prix de la déprédation de la terre et de la destruction de la biodiversité. Là où les pesticides empoisonnent toute vie, des pans entiers du paysage-usine deviennent impropres, tant pour les humains que les non-humains. C’est en élaborant à partir des cultures autochtones ou compatibles, reflet de l’association bienheureuse entre climat, météorologie, géologie, hydrographie, techniques et savoirs, que la biorégion permettra le renouveau d’une agriculture de terroir. Celle-ci sera enrichie par des coopérations et échanges avec des régions adjacentes – car on ne peut produire localement tout ce qui est nécessaire.

Un paysage-jardin

Une relocalisation radicale de la production agricole est à l’ordre du jour. En outre, dans un monde si densement peuplé, aires urbaines et aires agricoles ont à retrouver une connexion intime. À nous d’étudier les modalités de la fabrique d’un urbain agricole afin de dresser une cartographie nourricière (territoire urbain, périurbain et rurbain), qui engagera tout le potentiel d’une polyculture créative et diverse. Un paysage-jardin qui approvisionne, source d’une richesse patrimoniale composée d’un assemblage d’espèces végétales et animales, sera alors créé.

La nourriture, à la base d’une production agricole locale saine pour tous et pour l´environnement, assurera la transmission des savoir-faire, sera génératrice de convivialité et de santé dans les rapports entre ville et campagne, entre citadins et paysans.

4. La relocalisation manufacturière

Dans toute réflexion biorégionale se pose la question de l’attitude à adopter face à la production industrielle. L’industrialisation s’impose à nous comme un Janus : d’une part, des biens fabriqués nous ont permis d’atteindre un niveau de confort, de santé, et de sophistication culturelle inouïe ; d’autre part, la transformation du monde entier en une gigantesque usine est en train de dévaster la planète tout entière. Il ne s’agit pas de dénoncer toute industrialisation, mais de se défaire de toute fabrication dont la finalité serait constituée par des produits inutiles et/ou aux externalités nuisibles ; de favoriser les productions qui contribuent à la coévolution en contribuant utilement à l’épanouissement de l’ensemble des acteurs ; de réconcilier désirabilité et pérennité dans le respect de la soutenabilité – environnementale, économique et sociale ; de se soucier des conditions sociopolitiques de leur production.

L’industrie biorégionale

L’industrie biorégionale sera de forte valeur ajoutée d’usage, basée sur des ressources et des savoirs locaux, passés, actuels et potentiels, dont notre travail servira autant à en faire l’inventaire, qu’à porter des propositions de développement. C’est tout le dispositif de production locale qu’il faut réinterroger. Quels produits comestibles à confectionner à partir de quelles cultures agricoles ? Quels matériaux pour la construction ou pour la fabrique de mobilier et d’ustensiles ? Quels tissus naturels pour se revêtir ou embellir ? Quelles sources d’énergie et quels moyens de déplacement ? Quelles activités touristiques, privilégiant l’entraide féconde entre visiteurs et locaux ?

Un nouvel équilibre entre l’artisanat et la machine est à retrouver, dans un souci de sobriété, sans négliger la valeur inhérente à la satisfaction procurée par le bel ouvrage, celui qui le fabrique, celui qui en bénéficie. Nulle biorégion ne cherche à vivre en autarcie et les échanges des spécialités locales entre voisins seront à privilégier : un fonctionnement régional déjà énoncé au 20ème siècle par des chercheurs et praticiens, tels que Patrick Geddes6 et Lewis Mumford7.

5. Une démarche topophilique

La topophilie c’est « l’amitié que nous manifestons pour nos lieux d’existence »8. Ce sont nos lieux d’existence, dans leur singularité, qui nous fondent comme êtres vivants en symbiose avec notre environnement, qui déterminent nos identités dans leur complexité située. La topophilie exige que nous prenions soin de notre environnement, en le ménageant, en partageant, en célébrant tout qu’il a d’unique. Force est de constater que les lieux du monde moderne subissent une marchandisation qui les transforment en supports fonctionnels, une anonymisation et un enlaidissement que tout travail sur la biorégion doit dorénavant s’atteler à détricoter.

Une méthode

Il s’agit de mettre en exergue ces aspects du lieu, apparents ou cachés, oubliés ou blessés, qui sont constitutifs de son caractère singulier. Il faut faire le bilan de l’héritage de leur occupation humaine, par l’étude de leur passé et présent, architectural et industriel, pour voir ce qu’il faut ressusciter ou supprimer ; cerner la relation avec le cadre naturel local, géographique et biologique, et la manière dont il a été mis en valeur ou, au contraire, étouffé ; élucider les dynamiques sociales passées et présentes, les triomphes et tragédies qui ont fabriqué le lieu, les injustices et les luttes, les contributions culturelles et fulgurances artistiques. Le territoire gagnera en épanouissement social, culturel et esthétique par la mise en lumière de son caractère authentique.

6. Une posture toujours réflexive

Là où la modernité s’exprimait invariablement par une confiance portée à la suprématie technique, il s’agit de revenir à un processus de travail fondé sur le questionnement, le tâtonnement et l’exercice d’un regard critique auprès des pratiques héritées, qui demeurent problématiques, en dépit la promesse de progrès qu’elles incarnaient. Il est tentant de dire qu’avant l’âge Industriel, le monde était « par nature » biorégionaliste (en termes de productions et consommations restreintes, mobilité et logistique sauf exceptions locales...). Aucun retour en arrière n’est envisageable ni souhaité et la biorégion s’impose comme un projet qui saura opérer un changement de paradigme historique entre pratiques de l’époque moderne et pratiques d’avenir.

Recherche, formation, participation

La recherche se trouve au centre de notre démarche, renseignant et enrichissant l’exercice de nos métiers professionnels respectifs par nos savoirs particuliers. En tant que chercheurs universitaires, nous insufflons dans tout projet une unité de réflexion-action territoriale liant innovation, imagination, pratiques reproductibles. La formation et la participation jouera un rôle central, sous forme d’ateliers ou de rencontres, elles s’adresseront aux administrations, collectivités, associations d’habitants, professionnels, étudiants, traitant des aspects conceptuels, pratiques ou méthodologiques, d’un niveau général ou sur des territoires spécifiques.

7. L’autogouvernement

Un monde dont la division territoriale serait ordonnancée selon des principes biorégionaux est sûrement utopique, mais il s’agit de définir les possibles. À l’instar des régions administratives françaises, toute biorégion sera dotée d’une autonomie, la conduite de la politique et la prise de décision doit être l’affaire souveraine de ses habitants, au sein d’une visée fédérale caractérisée par des relations de coopération et d’entraide avec les biorégions voisines. C’est la conception et l’animation de projets participatifs qui assurent l’ancrage dans la complexité du territoire et le lien avec les habitants, à travers des itinéraires spécifiques et l’emploi de méthodologies collaboratives adéquates.

Un parlement des parties prenantes

Le cœur battant d’AMBRE, en tant que société coopérative, c’est le parlement des parties prenantes, constituant le prototype de ce qui pourrait inspirer un organe d’autogouvernement au niveau d’une biorégion quelconque. La question est délicate, car il s’agit de prôner une espèce de collectivité « buissonnière », qui pourrait être considérée comme subversive par les collectivités instituées, tandis que, au contraire, elle leur apporte un point de vue d´une complémentarité indispensable (et urgente !).

Par ailleurs, la question reste entière de l’intégration de tous ceux qui ne peuvent pas se représenter eux-mêmes, les non-humains, vivants ou pas, dont les humains n’ont pas vocation d’en être les exploitants, tout en étant néanmoins responsables9.

8. Des situations contrariées

L’image spontanée, suscitée par l’idée de la biorégion, évoque une habitation soucieuse des territoires, caractérisée par un archipel de villes de taille raisonnable (centres urbains, bourgs, villages...), lovées au cœur d’une campagne nourricière. Alberto Magnaghi donne comme exemple la Toscane, qui a su préserver un réseau complexe de villes et une tradition agricole forte. C’est l’inverse qui existe actuellement, le développement de technorégions avec une partie grandissante de la population mondiale qui s’agglutine dans des mégalopoles avec des dizaines de millions d’habitants, sur des sols artificialisés où toute chose naturelle est repoussée dans ses derniers retranchements, où la satisfaction des besoins génère une logistique globale funeste pour l’environnement.

Des biorégions urbaines ?

Comment procéderait-on pour briser la contradiction entre la biorégion et de telles mégalopoles aussi complexes, disloquées et peu autosuffisantes ? Serait-il même possible de le faire, face aux déséquilibres criants qu’elles engendrent dans leur milieu d’accueil ? Certains prônent le bannissement forcé de leurs populations, d’autres comptent sur des catastrophes climatiques pour signer l’arrêt de mort des grandes villes et leurs populations... Ce n’est pas notre souhait : nous recherchons des solutions qui visent à recentrer de telles mégalopoles sur leurs alentours avec leurs potentiels naturels intrinsèques, afin de voir à quel point on pourrait les réconcilier avec la biorégion écrasée sous leurs pieds. Paola Viganò parle de métropole horizontale10, là où nous pourrions parler de territoire horizontal pour la biorégion.

Il s’agit d’une affaire personnelle, dans la mesure où la plupart des membres fondateurs d’AMBRE habitent des grandes métropoles (notamment le Grand Paris). Agnès Sinaï, Yves Cochet et Benoît Thévard se sont interrogés sur une future configuration biorégionale pour l’Île-de-France11, qui dépend toutefois du départ d’une grande partie de ses habitants.

9. Quelles modalités pour faire projet ?

Comment dépasser l’héritage de planification du 20ème siècle qui formate si profondément les pratiques de nos jours ? Le plan de zonage, son outil de prédilection, aux aplats de couleurs gouvernant l’occupation du sol, imposa une épistémè abstraite faisant fi de l’épaisseur complexe de la biosphère, vecteur de sa dénaturalisation. Le simplisme de la ségrégation fonctionnelle préconisée par Le Corbusier – habiter, travailler, se cultiver et circuler12 –, peut paraître caricatural aujourd’hui, or c’est devenu la matrice d’un déjà-là qu’il faudra désormais réparer.

Bien que la planification contemporaine intègre l’injonction écologique, elle est toujours assujettie aux procédures techno-administratives régnant en surplomb. Des brèches sont toutefois ouvertes : les plans-guide apportent de la souplesse au projet ; la règle de zéro artificialisation nette est prometteuse ; des recherches dans les écoles d’architecture questionnent les pratiques et proposent des alternatives. C’est notamment le cas de la mutabilité, proposée par Anne Durand13. Pour avancer, il faut mettre en cause tout ce qui est planifié, rigide, provenant d’une pensée systémique venant du haut.

Le pilotage

Le projet biorégional fait le constat de l’intrication écosystémique de toute chose avec toute chose. Nadine Ribet et François Nowakowski proposent la notion de pilotage pour l’aborder, là où la complexité d’un milieu déjoue toute volonté de tout régir : « Le pilotage permet de se départir de l’idée de ‘maîtrise’ (...), en se transformant en conscience d’une absence de maîtrise, une ignorance du futur contrebalancée par une connaissance fine et attentive d’un milieu permettant d’agir opportunément avec les conditions qui sont disponibles. (...) Se penser en pilote nécessite ainsi de se repenser dans et avec le vivant. Le projet ne se positionne et ne s’impose plus à un contexte mais peut naître des potentialités et des conditions qu’il nous propose. »14.

AMBRE – Atelier de Ménagement Biorégional & Écosystémique – est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC). Pour plus d’information, voir ici, ou contactez nous par email.

1 Le terme ambre a deux significations. Ambre gris « vient du latin médiéval ambar, traduction de l’arabe ‘anbar qui désigne les concrétions intestinales du cachalot utilisées pour l’élaboration de parfum. D’où l’usage du mot ‘ambre’ pour ‘une odeur agréable’ » (Thierry Paquot). Ambre jaune désigne une résine fossile secrétée par des pins, et d’autres arbres encore, à l’ère tertiaire et quaternaire ; trouvé principalement sur le littoral de la mer Baltique, parfois enchâssant des insectes ou plantes embaumés, il est prisé pour la fabrique de bijoux. Le seul point commun entre les deux ambres c’est que, autrefois, on les ramassait sur les plages...

2 Visible et méconnu soit peut-être les qualités d’une région aujourd’hui vantée par la publicité touristique et traversée en courant, peut-on avec la figure de la biorégion recomposer des territoires vibrants et inclusifs qu’AMBRE propose de décrypter et accompagner.

3 Alberto Magnaghi, La conscience du lieu, Eterotopia France, p. 9

4 Nécessité dont fait part les travaux de Philippe Descola, Bruno Latour, Nathalie Blanc...

5 L’expression est de Peter Berg. Voir Thierry Paquot, L’espérance biorégionale, https://topophile.net/savoir/lesperance-bioregionale/.

6 Patrick Geddes (1915), Cities in Evolution. An Introduction to the Town Planning Movement and to the Study of Civics, Williams & Norgate, London

7 Lewis Mumford (1938), The Culture of Cities, Harcourt Brace Jovanovich, Inc., New York

8 La revue topophile, https://topophile.net

9 « Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie “apprivoiser” ? – C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie “créer des liens [...] – Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...” », Antoine de Saint Exupéry (1943), Le Petit Prince, Reynal & Hitchcock, New York

10 Studio 013, Bernardo Secchi, Paola Viganò (2013), L’habitabilité des territoires. Cycles de vie, continuité urbaine, métropole horizontale in Habiter le Grand Paris, Atelier International du Grand Paris, Archibooks, Paris

11 Agnès Sinaï, Yves Cochet, Benoît Thévard (2020), Le Grand Paris après l'effondrement : Pistes pour une Île-de-France biorégionale, Éditions Wildprojet, Marseille

12 Le Corbusier (1957), La Charte d’Athènes, Les Éditions de Minuit, Paris

13 Anne Durand (2017), Mutabilité urbaine. La nouvelle fabrique des villes, Infolio

14 François Nowakowski, L'Atelier Commun (2022), La Biorégion en projets. Penser les futurs possibles d'une vallée ardéchoise, Association Culturelle Eterotopia France